Voir les informations
Retour sur une exposition
Directeur de recherches (INED) et directeurs d'études (EHESS-Cercec)

(INED/EHESS)

Pour continuer votre lecture

L’exposition Et 1917 devient révolution…, dont l’auteur de ces lignes fut un des commissaires, s’inscrit dans la volonté de ne pas mettre en scène le présent lu à travers le passé, volonté que nous avons évoquée dans la présentation de ce numéro. L’équipe de commissaires1 n’a pas suivi d’approches politiques particulières. Le souhait de présenter une vision compréhensive du moment révolutionnaire (le « moment » 1917) dans sa courte durée, ainsi que la construction du mythe d’Octobre, a écarté de ce regard le sens politique contemporain d’un événement qui, des décennies durant, eut une portée universelle, dominante dans les commémorations antérieures. La réinsertion de 1917 dans la moyenne durée, faisant du premier conflit mondial un moment essentiel (sans lequel il n’y aurait pas eu révolution ?) est, parmi d’autres aspects, révélatrice de cet ancrage du moment révolutionnaire dans un contexte bien précis. La dimension sociale de cette révolution et le rejet de l’autocratie restent bien entendu centraux dans le récit donné par cette exposition. Mais c’est bien à travers l’enchaînement de moments particuliers, largement imprévisibles, que fut mise en scène l’année révolutionnaire, laissant de côté tant l’universalité du sens de cette révolution que son idéologie. Par exemple, la Constituante et sa dissolution, longtemps ignorées ou écartées du récit révolutionnaire, ont pris une place importante. Le déroulement de l’exposition montrait qu’il était possible d’imaginer d’autres chemins, ce qui écartait le côté inéluctable d’une révolution ne pouvant conduire qu’à Octobre. La première partie de l’exposition était ainsi intitulée : 1917, année de tous les possibles. 

Nous retraçons ici un des récits suggérés par cette exposition, en présentant quelques-unes des œuvres qui y figuraient2 (nous remercions La Contemporaine, organisatrice de l’exposition et principale source des œuvres ci-dessous, de nous y autoriser).

D'une révolution à l'autre

Deux illustrations, publiées en juin 1917 en 1ère et 4ème de couverture de l’hebdomadaire satirique Bitch [Le Fouet] reprennent une iconographie bien reconnaissable : La Liberté guidant le peuple de Delacroix, fusil à baïonnette dans une main, la seconde guidant le peuple (ici sans drapeau, aucun drapeau n’ayant encore trouvé en février l’unanimité de la Révolution en marche) ; Marianne, la « gueuse » d’Adrien Barrère, méchante caricature de la Révolution française et de la république, moulée en statuette vers 1910, ici copiée sous forme d’une poissarde debout devant un cabaret.

Ces deux illustrations ainsi rapprochées sont mises au service d’une désillusion, ou plutôt d’une grande crainte. Elles montrent le changement profond de regard entre février et le printemps de l’année 1917, de la part d’une élite intellectuelle partante pour renverser le Tsar et créer une démocratie, et effrayée dès le printemps du tour pris par une révolution populaire qui ne s’interrompt pas.

Un des principaux fils de l’exposition « Et 1917 devient Révolution… », fut de suivre au jour le jour ces transformations, de voir la Révolution non comme événement figé dans Octobre, mais bien comme un cheminement complexe, hésitant, suivant des voies diverses qui convergent à partir d’Octobre et la prise du pouvoir par les bolcheviks.

Boris Antonovski et Mikhaïl Bobychov, « La Vierge Révolution », Dessin paru en 1ère et 4e de couverture de Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 28, 18 juillet, 1917.

Boris Antonovski et Mikhaïl Bobychov, « La Vierge Révolution », Dessin paru en 1ère et 4ème de couverture de Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 28, 18 juillet, 1917. À gauche « 3-4 juillet », à droite « 27 février ».

Un espoir collectif

Les premiers pas de cette révolution sont ceux d’un espoir collectif. Un espoir porté aussi bien par les femmes qui ont ouvert le mouvement lors de la manifestation du 23 février 1917 (8 mars selon le calendrier grégorien), que par ceux qui établissent le gouvernement provisoire et cherchent à penser un gouvernement et des Soviets, assemblées élues dont celle de Petrograd est la plus importante, susceptibles de travailler de concert le temps d’établir un nouveau régime.

Nikolaevski, « La Bethléem russe », dessin paru dans Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 10-11, mars 1917

Nikolaevski, « La Bethléem russe », dessin paru dans Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 10-11, mars 1917.

Des révolutions aux quatre coins de l'Empire

Ce sont aussi des moments révolutionnaires dans les territoires de l’immense Empire, qui cherchent à s’émanciper de la tutelle russe pour proclamer, plus tard (en général en 1918), une réelle indépendance. Dans un premier temps, peu après Février, ils essaient d’obtenir une très forte autonomie. Des foules, si importantes à Petrograd, se rassemblent aussi dans toutes les provinces de l’Empire, dans toutes les futures capitales d’États indépendants – et pour beaucoup éphémères.

Ouverture de la première session du Parlement de la République azérie dans le lycée de filles de Bakou, 7 décembre 1918

Ouverture de la première session du Parlement de la République azérie dans le lycée de filles de Bakou, 7 décembre 1918 (photographie, tirage d’époque, collection EHESS).

Fête de la reconnaissance de l’indépendance devant la mosquée Tezepir, une des principales mosquées de Bakou, 14 janvier 1920

Fête de la reconnaissance de l’indépendance devant la mosquée Tezepir, une des principales mosquées de Bakou, 14 janvier 1920 (photographie, tirage d’époque, collection EHESS).

Une révolution populaire... et l'omniprésence des soldats

Les foules, dans la capitale de l’Empire russe, Petrograd, ou bien encore à Moscou, sont très tôt marquées par une forte présence des soldats, qu’ils appartiennent aux garnisons de ces villes, ou qu’ils reviennent du front. Une omniprésence ouvrière et surtout paysanne en capotes grises, qui montre à quel point la guerre est là, et à quel point son rejet est central dans l’étendue du mouvement révolutionnaire.

Un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd. Parmi les slogans « Vive l’Internationale ». Photogramme extrait de l’archive filmique La Fête du 1er mai à Petrograd, 1917

Un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd. Parmi les slogans « Vive l’Internationale ». Photogramme extrait de l’archive filmique La Fête du 1er mai à Petrograd, 1917. 

Un événement d'importance mondiale

La Révolution russe fut, très tôt, événement, en ce qu’elle attira dès ses débuts l’attention du monde en guerre. Elle devint, parallèlement aux faits guerriers, l’objet de multiples témoignages, livrés au jour le jour, tels ceux d’Eugène Petit, dont l’exposition a présenté le cahier de notes, ici les pages du 26 février (11 mars) et 27 février (12 mars). L’information est diffusée largement, suscitant l’inquiétude des Alliés, la fascination aussi pour un mouvement qui se développe très vite. Ces carnets, nombreux, écrits sur les lieux même de la Révolution (en russe, en français, en anglais) témoignent bien de l’événement, pris dans sa courte et moyenne durée.

Carnet d’Eugène Petit, extrait daté du 26 février 1917

Carnet d’Eugène Petit, extrait daté du 26 février 1917 (La Contemporaine, F delta res 570/AB, p. 21).

« Aujourd’hui vers 3 h près angle Sasowaïa et Newsky Prospekt, cinq salves tirées, morts et blessés »

« Vu les drapeaux portant A bas la guerre. Le gouvernement serait résolu à une répression impitoyable » 

Des témoignages sur pellicules

Elle fut événement aussi tant elle fut filmée. Le meeting et la manifestation se trouvaient fixés une fois pour toute sur la pellicule, placés ainsi sur le devant d’une scène en bouillonnement. Ces films nous permettent de voir des foules agglutinées autour de tribunes sur lesquelles on reconnaît parfois les futurs acteurs d’Octobre, les futurs dirigeants bolchéviques. Ils montrent aussi l’importance de la parole, du geste, dans cet engagement révolutionnaire.

Filmer un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd. Photogramme extrait de l’archive filmique Célébration du 1er mai à Petrograd, 1917
Un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd. Photogramme extrait de l’archive filmique Célébration du 1er mai à Petrograd, 1917

Filmer un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd et Un meeting le 1er mai 1917 à Petrograd, 

Photogrammes extraits de l’archive filmique Célébration du 1er mai à Petrograd, 1917.

Plusieurs possibles

Une alternative ? L’Assemblée constituante devait être l’aboutissement des transformations initiées par Février. Le suffrage devait être universel, hommes et femmes, dans tous les territoires de l’Empire. Les élections doivent débuter le 12 novembre 1917, et les bolcheviks, étonnamment, ne les annulent pas. Elles se déroulent de façon un peu confuse mais l’Assemblée est néanmoins constituée. Les socialistes révolutionnaires (les SR) en sont les grands gagnants. Cependant, face à des résultats qui les rendent minoritaires, les bolcheviks ordonnent la dissolution : à l’issue du premier jour, le 5 janvier 1918, la Constituante réunie au Palais de Tauride, à Petrograd, est violemment dispersée. Il en va de même  des manifestations de soutien. Les derniers sursauts de Février viennent, définitivement, de s’éteindre ; Octobre tire le trait sur une année de mouvements populaires, de contradictions et de tensions – à son seul profit.

Affiche électorale n° 8 (bloc socialiste et démocratique) : « Citoyen, pour élire un candidat il faut 60 000 voix. Souvenez-vous en et ne votez pas pour des listes qui n’en rassembleront pas autant. Chaque voix, donnée à une telle liste, affaiblit le front commun anti-bolchevique »

Affiche électorale n° 8 (bloc socialiste et démocratique) : « Citoyen, pour élire un candidat il faut 60 000 voix. Souvenez-vous en et ne votez pas pour des listes qui n’en rassembleront pas autant. Chaque voix, donnée à une telle liste, affaiblit le front commun anti-bolchevique » (La Contemporaine, GFP rés 115(1)(6)).

Affiches électorales placardées sur une colonne à Petrograd durant la campagne pour les élections de l’Assemblée constituante. Photogramme extrait de l’archive filmique L’Ouverture et la dissolution de l’Assemblée constituante, 1918

Affiches électorales placardées sur une colonne à Petrograd durant la campagne pour les élections de l’Assemblée constituante.

Photogramme extrait de l’archive filmique L’Ouverture et la dissolution de l’Assemblée constituante, 1918.

Des caricatures au cœur de la Révolution...

L’ennemi est au cœur de la rhétorique d’Octobre. Les caricaturistes s’en étaient déjà donnés à cœur joie dès la fin de la censure, dans de nombreux journaux dont les premiers numéros furent publiés en mars 1917. Certains dessinateurs satiriques, tels Victor Deni (de son vrai nom Denissov) poursuivent sous la domination bolchévique un travail débuté auparavant.

Victor Deni, « L’araignée épeire », couverture de Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 18, 8 mai 1917, Petrograd

Victor Deni, « L’araignée épeire », couverture de Bitch, « Hebdomadaire satirique et humoristique », n° 18, 8 mai 1917, Petrograd.

Victor Deni, « Le Capital », octobre 1919, réédition de 1920, texte de Demian Biedny. Affiche lithographique, 53×35,5 cm, section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou

Victor Deni, « Le Capital », octobre 1919, réédition de 1920, texte de Demian Biedny.

Affiche lithographique, 53 × 35,5 cm, section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou. 

(Traduction du texte dans Et 1917 devient Révolution…, Paris, Le Seuil/BDIC, 2017, p. 206).

... à une monde social caricaturé

À partir d’Octobre toutefois, à la diversité des caricatures nées de Février, succèdent des caricatures dont le décor est très vite planté : les images mettent en scène d’un côté l’ennemi de classe et les adversaires militaires des Bolcheviks, de l’autre l’ouvrier et le paysan, porteurs de l’espoir d’un nouvel avenir. L’ennemi de classe s’incarne dans l’officier, le banquier ou l’industriel, le pope et le paysan riche. Leurs caricatures abondent, qui en font l’ennemi du peuple : celui qu’on doit combattre avant tout.

Dimitri Moor, « Qui et contre les soviets », 1919. Affiche lithographique, 530 × 710 cm, éditions d’État, Moscou

Dimitri Moor, « Qui et contre les soviets », 1919.

Affiche lithographique, 530 × 710 cm, éditions d’État, Moscou (La Contemporaine, AFF 024276).

« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! » Sur la banderole : « À bas les soviets ».

La construction d'un mythe

Le mythe d’Octobre se construit ainsi autour de ces figures : l’ouvrier et du paysan qui luttent contre l’ennemi de classe, partout présent. Seul son écrasement peut permettre un avenir radieux : celui qui est présenté à l’occasion du 1er anniversaire de la « dictature du prolétariat », encadré par un ouvrier et un paysan, désormais triomphants (mais armés). Ce ne peut être qu’au prix d’une violence totale contre les derniers sursauts de ceux qui veulent faire tomber « octobre rouge ».

Dimitri Moor, « Camarades, fêtons l’Octobre rouge avec le fusil et le marteau ! », 1920. Affiche lithographique, 89,2×64,5 cm, section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou

Dimitri Moor, « Camarades, fêtons l’Octobre rouge avec le fusil et le marteau ! », 1920.

Affiche lithographique, 89,2 × 64,5 cm, section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou (La Contemporaine, AFF 024229).

En haut : « RSFSR Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !  »

Sur les banderoles : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous. En avant vers le communisme ! »

Sur l’enclume : « Wrangel » (un des chefs des armées blanches, ayant combattu dans le sud de la Russie).

Alexandre Apsit, « Un an de dictature prolétarienne », « Octobre 1917-Octobre 1918 », 1918. Affiche lithographique, 100,4×66 cm, édition du comité exécutif central panrusse des soviets des députés, des ouvriers, des paysans, de l’Armée rouge et des cosaques

Alexandre Apsit, « Un an de dictature prolétarienne », « Octobre 1917-Octobre 1918 », 1918.

Affiche lithographique, 100,4 × 66 cm, édition du comité exécutif central panrusse des soviets des députés, des ouvriers, des paysans, de l’Armée rouge et des cosaques (La Contemporaine, AFF 024318).

L'affrontement entre deux mondes

Un univers où deux mondes s’affrontent, celui du passé, fait de domination et d’exploitation, et celui du (déjà) présent, fait de liberté et de prospérité. Celui des oisifs donc, déjà au passé, et celui des travailleurs, avenir en marche, qu’ils soient ouvriers ou paysans.

Dimitri Melnikov, « L’anniversaire de la Révolution. 25 octobre 1917/7 novembre – 25 octobre/7 novembre 1920 ». Affiche lithographique, 92×61 cm., édition d’État, Moscou

Dimitri Melnikov, « L’anniversaire de la Révolution. 25 octobre 1917/7 novembre‑25 octobre/7 novembre 1920 ».

Affiche lithographique, 92 × 61 cm., édition d’État, Moscou (La Contemporaine, AFF 024321).

Dimitri Moor, « Octobre 1917 – octobre 1920. Vive l’Octobre rouge du monde entier! », 1920. Affiche lithographique, 69×105 cm., section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou

Dimitri Moor, « Octobre 1917‑octobre 1920. Vive l’Octobre rouge du monde entier ! », 1920.

Affiche lithographique, 69 × 105 cm., section d’édition littéraire de la direction politique du soviet militaire révolutionnaire de la République, Moscou (La Contemporaine, AFF 024225).

Dans l’image de droite : « France ouvrière. Italie ouvrière. Allemagne ouvrière. Angleterre ouvrière. Entente. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».

Ancrer le mythe d'Octobre

À ce titre, la commémoration d’Octobre devient un élément essentiel pour raviver, un temps, les espoirs alors soulevés, et pour maintenir ce mythe d’une révolution populaire ayant conduit tout naturellement à la prise de pouvoir des bolcheviks.

Représentation satirique des banquiers volant l’argent recueilli lors du grand emprunt levé pour financer la guerre, dans une scène du spectacle d’Evreinov, La Prise du Palais d’hiver, Petrograd, 7 novembre 1920.

Représentation satirique des banquiers volant l’argent recueilli lors du grand emprunt levé pour financer la guerre, dans une scène du spectacle d’Evreinov, La Prise du Palais d’hiver, Petrograd, 7 novembre 1920.

Photogramme extrait de la captation du spectacle par N. Grigor. 

Et oublier Février 1917

De Février à Octobre : Kerenski en héros, puis Kerenski en suppôt de la bourgeoisie et de l’ancien régime.

Alexandre Kerenski, mars 1917. Photogramme extrait de l’archive filmique Chronique de la Russie libre, Comité Skobelev
Représentation satirique de Kerenski, souvent caricaturé en Napoléon, soutenu par la bourgeoisie cherchant à confisquer la Révolution, dans une scène du spectacle d’Evreinov, La Prise du Palais d’hiver, Petrograd, 7 novembre 1920. Photogramme extrait de la captation du spectacle par N. Grigor

À gauche : Alexandre Kerenski, mars 1917. Photogrammes extraits de l’archive filmique Chronique de la Russie libre, Comité Skobelev.  

À droite : représentation satirique de Kerenski, souvent caricaturé en Napoléon, soutenu par la bourgeoisie cherchant à confisquer la Révolution, dans une scène du spectacle d'Evreinov, La Prise du Palais d'hiver, Petrograd, 7 novembre 1920. Photogramme extrait de la captation du spectacle par N. Grigor.

    Unfold notes and references
    Retour vers la note de texte 6522

    1

    L’exposition Et 1917 devient Révolution…, a été organisée par la BDIC (aujourd’hui La Contemporaine). Elle s’est tenue du 18 octobre 2017 au 18 février 2018, aux Invalides.

    Elle a été préparée par Carole Ajam, Alain Blum, Sophie Cœuré et Sabine Dullin (commissaires de l’exposition), ainsi que Thomas Chopard, Olga Danilova, Jean-Françoise Fayet, Catherine Gousseff, Emilia Koustova, Etienne Forestier-Peyrat et Alexandre Sumpf (membres du conseil scientifique de l’exposition).

    Retour vers la note de texte 6523

    2

    Pour un regard d’ensemble, voir le catalogue de l’exposition : Carole Ajam, Alain Blum, Sophie Cœuré, Sabine Dullin (dir.), Et 1917 devient Révolution, Paris, Le Seuil, 2017.

    Les commentaires ci-dessous sont d’Alain Blum, les légendes des illustrations sont issues de ce catalogue.

    Pour citer cette publication

    Blum, Alain (dir.), « Retour sur une exposition », Politika, mis en ligne le 11/06/2019, consulté le 26/10/2022 ;

    URL : https://www.politika.io/index.php/en/node/566