« Donner à voir ». Auguste Bébian, précurseur des Deaf Studies ?
Docteur en histoire, professeur d'histoire-géographie

(EHESS - CEMS/PHS)

Les Deaf Studies ou études sur les Sourds1 sont des disciplines académiques qui s’intéressent à l'étude de la vie sociale des groupes humains sourds et des personnes sourdes. Constituées relativement récemment, dans les années 19602, elles s’inscrivent dans le champ d’investigation des Cultural Studies, qui ont élargi ou renouvelé les interrogations sur la notion complexe de culture3.

Que le terme ait été forgé de façon contemporaine ne signifie pas que l’objet de recherche n’existait pas auparavant. C’est précisément l’objet de cet article que de rappeler le rôle précurseur d’Auguste Bébian (1789-1839) dans la perspective d’une reconnaissance pleine et entière de la langue des signes ainsi que de la « culture sourde ». Bébian est en effet le premier à présenter les « gestes », comme on les appelait alors, non comme un simple langage signifiant mais comme un système linguistique complet, une langue à part entière, et à envisager les personnes sourdes, non par le biais d’une infirmité, mais en tant que minorité culturelle.

Dans le titre, l’expression française « donner à voir » a été choisie de préférence au verbe « montrer », afin de mettre l’accent sur le caractère actif, non interventionniste du personnage. Plutôt qu’organiser des séances publiques, mettre en scène ses élèves sourds, théoriser et montrer des « résultats », Auguste Bébian a élaboré des outils qui permettent leur éducation sans s’en approprier le mérite.

Roch-Ambroise-Auguste Bébian, huile sur toile, avant 1834, par Marie-Auguste Chassevent.

Roch-Ambroise-Auguste Bébian, huile sur toile, avant 1834, par Marie-Auguste Chassevent.

Le mystère Auguste Bébian 

Auguste Bébian est né en Guadeloupe, à Morne-à-l’Eau, probablement le 4 août 1789, mais aucun acte officiel ne notifie cette naissance. Son père, Joseph, ne remédie à cet « oubli » qu’en 1828 (soit 39 ans après !) par une enquête de notoriété où l’on apprend le lieu et la date de cette naissance, ainsi que celle de sa sœur. Le lieu correspond à une « habitation » (terme colonial qui désigne une unité de production composée d’esclaves), nommée Bergopzoom. Le dénombrement effectué en 17964 répertorie Joseph Bébian en tant qu’habitant-propriétaire de Bergopzoom, habitation composée alors de quarante et un esclaves à cette date (précisément vingt et un hommes, quatre femmes, douze adolescents et quatre enfants) et nous renseigne sur son activité : c’est une caféière (encore appelée caféterie ou plantation de café). Ces données contextuelles, au-delà de la simple exactitude historique, revêtent à notre avis une importance pour la suite, en termes de relativisme linguistique mais aussi de prise en compte de l’altérité.

Un certain mystère plane aussi sur son éducation : comment a-t-il pu s’instruire efficacement au point de réussir brillamment ses études plus tard à Paris ? On connaît les circonstances de la rencontre d’Auguste Bébian avec le monde des Sourds mais pourquoi le déclic s’est-il produit dans son esprit, là où d’autres pédagogues n’ont pas réagi, au sujet notamment de la langue gestuelle ? En effet, cet homme-clé arrive à un moment de l’histoire des Sourds où plusieurs personnes se sont déjà intéressées de près à l’éducation des enfants sourds5. La langue des signes a été remarquée par Aristote ou Platon par exemple donc très tôt dans l’Histoire !

L’embarquement pour la France d’Auguste Bébian est-il lié à la révolte sanglante en Guadeloupe en 1802 ? Ou s’inscrit-il simplement dans la logique d’un statut relativement aisé ? Pourquoi l’abbé Sicard, alors directeur de l’Institution nationale des sourds-muets de Paris (INSMP), est-il désigné comme parrain d’un jeune adolescent créole ? Les liens familiaux suffisent-ils à expliquer cela ?

Maillon essentiel d’une chaîne qui conduit à l’émergence et à la revendication de la culture sourde, à la reconnaissance linguistique de la modalité de communication utilisée par les Sourds, cet homme de l’ombre et « oublié », méritait une étude complète, non pour lui-même seulement mais aussi pour tout ce qu’il révèle par ailleurs.

Ma recherche, menée dans le cadre d’un doctorat d’histoire à l’université de Poitiers porte sur cet homme d’envergure, et a été publiée en 2019 aux éditions de l’INSHEA6 (Une traduction en anglais est disponible en cet automne 2023, grâce au soutien du laboratoire européen LabeX).

Fabrice Bertin, Auguste Bébian et les Sourds. Le chemin de l’émancipation, Suresnes, Éditions de l’INSHEA, 2019.

À gauche : Fabrice Bertin, Auguste Bébian et les Sourds. Le chemin de l’émancipation, Suresnes, Éditions de l’INSHEA, 2019.

À droite : Fabrice Bertin, Auguste Bébian: Paving the Way for Deaf Emancipation, trad. ang., Suresnes, INSHEA Editions, 2023.

Elle s’inscrit pleinement dans le courant de la micro-histoire : à travers le destin nécessairement singulier d’un individu, les caractéristiques de son environnement mettent en évidence une réalité plurielle, parfois difficile à appréhender. En d’autres termes, c’est un « zoom » : Auguste Bébian devient le guide d’un passé enfoui, que nous appréhendons dans sa globalité et sa complexité.

Auguste Bébian arrive à un moment clé de l’histoire des Sourds puisqu’une quarantaine d’années avant son arrivée en France, un ecclésiastique, l’abbé de l’Épée, a mis en place chez lui, à Paris, un enseignement collectif pour les enfants sourds indigents. Pour la première fois, l’enseignement n’est plus seulement individuel, centré sur l’apprentissage de la parole, mais collectif et destiné non pas à des enfants d’ascendance noble ou bourgeoise, mais à des enfants pauvres.

Cette initiative d’ordre personnel et philanthropique devient institutionnelle en 17917 : l’Institution nationale des sourds-muets est créée et s’installe rue Saint-Jacques. Trois cents ans plus tard, et elle y est encore. Son fondateur meurt avant cette création, en 1789, l’année ou Auguste Bébian voit le jour. Un autre ecclésiastique, Roch-Amboise Sicard, est nommé à la tête de l’Institution des sourds-muets de Paris. C’est lui qui accueille le jeune Auguste Bébian – rebaptisé Roch-Ambroise-Auguste – et en devient le parrain. Ce dernier n’a que treize ans et s’affranchit vite de cette influence.

Les Deaf Studies, une discipline académique à part entière

Les études sur les Sourds ou Deaf Studies sont nées de la reconnaissance du fait que les personnes sourdes ont une culture et que cette culture est unique, ce qui nécessite d’autres façons de voir les choses, hors du cadre pathologique et de la seule considération de la déficience. Ce champ disciplinaire s’inscrit dans un autre plus large, celui des Cultural Studies qui ont émergé en Angleterre dans les années 1960 et se sont ensuite élargies. Il n’est donc pas étonnant que ce soit l’université de Bristol qui ait utilisé pour la première fois le terme « études sur les Sourds », en 1984, après la fondation du Centre d’études sur les sourds en 1968. Des programmes d’études sanctionnés par un diplôme ont commencé à voir le jour au Royaume-Uni et aux États-Unis entre la fin des années 1970 et les années 1980. Le premier diplôme de maîtrise en études des Sourds a été introduit à l’université de Bristol en 1992.

En France, le rôle de Bernard Mottez est central, ainsi que nous avons essayé de le décrire dans le blog des « Deaf Studies en question » de l’EHESS8, (article disponible en anglais). Dès 1977, il introduit pour la première fois en France, à l’EHESS, un séminaire d’étude relative à la langue des signes et à la question sourde. Il s’intitule Sociolinguistique de la langue des signes et de la communauté des Sourds et aborde la notion centrale du rapport, une réflexion qu’il nourrit avec un linguiste américain Harry Markowicz (1937-2020). Il crée la revue Coup d’œil, qui paraît pendant un peu plus de 9 ans (de janvier 1977 à juin 1986), et qui sera bientôt disponible en ligne.

L’œuvre d’émancipation de Bébian à l’égard des Sourds commence plus de cent soixante ans avant la mise en place de ce séminaire d’étude. Il s’agit d’une simple initiative d’apparence pédagogique, mais qui porte en elle de telles répercussions linguistiques, anthropologiques sociales et culturelles que l’on peut affirmer qu’il est un précurseur des Deaf Studies.

Bébian, précurseur des Deaf Studies ?

Nous venons de le voir, l’appellation Deaf Studies est contemporaine. Toutefois, Auguste Bébian est la première personne, au XIXe siècle, qui pose les sourds comme sujets, qui les fait exister avec un grand S, indépendamment de la déficience. À ce sujet, le titre de son premier ouvrage de 1817 est sans ambigüité : Essai sur les sourds-muets et sur le langage naturel ou introduction à une classification naturelle des idées avec leurs signes propres9, qu’il complète par la suite d’un volumineux Manuel d’enseignement pratique10 en deux tomes, avec des planches dessinées d’une grande précision dont nous ne reproduisons ici que quelques spécimens extraits du livre. Il s’agit d’un ouvrage très complet, inégalé à ce jour, avec le livre du maître et des exercices, dans la perspective d’une véritable éducation bilingue (langue des signes-langue française) où la langue des signes est appréhendée pour elle-même, non comme un outil au service de la langue française. Dans l’optique d’une totale autonomie, Auguste Bébian était en train de finaliser en 1831 un autre ouvrage, Éducation mise à la portée de tous, quand il a dû repartir en Guadeloupe. L’ouvrage reste inachevé mais quelques planches sont téléchargeables sur le site de la bibliothèque de Lisieux11.

Planches du Manuel d’enseignement pratique d’Auguste Bébian.  Source : Bibliothèque de Lisieux.

Auguste Bébian, Manuel d’enseignement pratique des sourds-muets, Paris, Méquignon l’Aîné, 1827.

L’abbé Sicard étant son parrain et son supérieur hiérarchique, Auguste Bébian doit se montrer très diplomate et prudent. Il n’en reste pas moins qu’il condamne clairement les signes méthodiques (et donc ceux de Sicard qui les a développés à outrance). Il ose aussi contester la doctrine catholique selon laquelle le langage est d’essence divine. Selon Bébian, l’abbé de l’Épée a eu la bonne intuition de l’enseignement par signes, mais il s’est fourvoyé en inventant les signes méthodiques12, qui instrumentalisent le vocabulaire de la langue des signes. Il aurait dû laisser les sourds lui enseigner leur vraie langue. L’enseignant doit d’abord se laisser enseigner, affirme-t-il ; ce qui ne va pas sans rappeler la démarche défendue par Joseph Jacotot, celle du maître ignorant13.

En publiant, huit ans après sa première publication, La Mimographie ou Essai d’écriture mimique propre à régulariser le langage naturel des sourds-muets14, dans un objectif pédagogique (il s’agit de fixer sur papier une langue qui n’a pas d’écrit pour que les élèves Sourds puissent transcrire leur pensée sans traduire au préalable dans la langue française), Auguste Bébian démontre que l’on peut écrire les signes. Indirectement cela confirme qu’il s’agit d’un système linguistique complet et non d’un simple langage : si on peut écrire les signes, alors ils forment une langue ; réciproquement, si les signes sont une langue, alors on peut les écrire. Cet ouvrage est peu volumineux (47 pages environ) et utilise des symboles usuels, simples, tels des cercles pour les mouvements, des accents vitesse avec les ailes d’un oiseau, ou bien encore lenteur avec une corne de bœuf.

Cette réflexion inédite, en avance sur son temps, sera malheureusement victime de l’idéologie oraliste, qui vise à privilégier l’apprentissage de la parole de façon exclusive. Celle-ci culmine au congrès qui a lieu à Milan en septembre 1880 et s’impose par un bannissement total de la langue des signes (il n’y a aucune interdiction de droit, seulement de fait), implantée dès le début du XIXe siècle15.

Il faudra attendre les années 1960 et les études de l’américain Stockoe16 pour redécouvrir l’écriture des signes, mais à des fins de recherches scientifiques… À ce jour, la méthode d’enseignement bilingue d’Auguste Bébian, qui inclut cette écriture, où tout au moins les jalons de cette méthode, n’a pas été reprise ni approfondie par les enseignants, qu’ils soient Sourds ou entendants, par méconnaissance et faute d’espace de recherche. En ce début du XXIe siècle, avec les moyens technologiques d’aujourd’hui et avec les recherches scientifiques sur la langue des signes et la culture sourde dont nous disposons, ne serait-il pas opportun de poursuivre et d’actualiser cette réflexion qui date de deux siècles ?

Auguste Bébian est aussi un acteur de son temps. Il ne se limite pas à la sphère de l’enseignement spécialisé. Sa réflexion, ses travaux et ses engagements sont multiples, variés et toujours inclusifs : son objectif est l’autonomie et l’insertion sociale des Sourds, ce qui englobe aussi les enjeux sociétaux qui les entourent. La citoyenneté des Sourds passe nécessairement par la connaissance et la reconnaissance de leur langue mais aussi de leur culture. C’est ainsi que Bébian, dès 182817, prend part aux débats relatifs à une réforme de l’orthographe. Il dirigera une école mutuelle destinée aux « enfants libres de couleur » à son retour en Guadeloupe. Ce type d’école est en effet une réponse à la question de l’enseignement de masse qui se pose à partir des années 1830.

Ce rapide survol rappelle que, si l’abbé de l’Épée est bien à l’origine de la fondation de l’Institution nationale des sourds-muets de Paris, Auguste Bébian est, lui, le précurseur d’une réflexion pédagogique, linguistique et anthropologique de grande ampleur et toujours d’actualité. Son Manuel, inégalé à ce jour, pose les bases d’une orientation pédagogique inédite, l’enseignement bilingue, et accorde à la langue des signes une validité qui la hisse au niveau de la langue vocale. En filigrane, il pose aussi, dans sa Mimographie ou Essai d’écriture mimique, propre à régulariser le langage des sourds-muets, les bases d’un enseignement de la langue des signes en tant qu’objet d’enseignement.

Mimographie d’Auguste Bébian, 1825, les mouvements. Crédit : Bibliothèque de Lisieux.

Mimographie d’Auguste Bébian, 1825, les mouvements.

Figure de l’INSMP et acteur du mouvement anthropologique Sourd qui aboutira à une hiérarchisation horizontale des relations avec les entendants, donc à une émancipation (ses relations avec ses anciens élèves et avec les Sourds ont, semble-t-il, continué après son licenciement18 : son livre Examen critique de la nouvelle organisation de l’enseignement dans l’institution royale des sourds-muets de Paris, qu’il publie en 1834 montre qu’il est resté très au fait de ce qui s’y passe…), Auguste Bébian est un homme de convictions, comme on l’a vu, impliqué dans les débats sociaux et pédagogiques qui agitent le début du XIXe siècle. Il sera le trait d’union d’une citoyenneté qu’il veut rendre effective pour les Sourd·es : ceux-ci, tel Ferdinand Berthier (1803-1875), disposeront d’outils pour revendiquer une nation sourde-muette19.

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1

Il est d’usage depuis les travaux du linguiste James Woodward en 1972 d’employer la majuscule au mot « sourd » (ou « deaf ») afin de distinguer la déficience physiologique du locuteur·rice de la langue des signes et membre d’une communauté culturelle. Ce n’est ni une faute de frappe ni un jugement de valeur !

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2

Andrea Benvenuto et Fabrice Bertin, « Quelques repères sur l’émergence en France des Deaf Studies », blog du collectif de recherche Les Deaf Studies en question, 2 février 2021.

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3

Il s’agit d’un domaine interdisciplinaire qui intègre des contenus, des critiques et des méthodologies issus de l’anthropologie, des études culturelles, de l’économie, de la géographie, de l’histoire, des sciences politiques, de la psychologie, des sciences sociales et de la sociologie… Voir, Armand Mattelart et Érik Neveu, « Introduction », in Érik Neveu (dir.), Introduction aux Cultural Studies, Paris, La Découverte, 2008, p. 3-7.

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4

« États nominatifs des citoyens de tout âge et de tout sexe, existans (sic) dans la commune du Morne a Leau, au Premier vendémiaire de l’an V de la République française, une et indivisible. » côte ANOM DPPC G1 501, n° 1 (ADG 5 J 228).

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5

Voir entre autres Fabrice Bertin, Les Sourds. Une minorité invisible, Paris, Autrement, 2010.

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7

Alexis Karacostas et … (dir.), Histoire de l’INJS de Paris, Créaphis, à paraître en 2024.

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8

Andrea Benvenuto et Fabrice Bertin, « Quelques repères sur l’émergence en France des Deaf Studies », blog du collectif de recherche Les Deaf Studies en question, 2 février 2021.

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9

Auguste Bébian, Essai sur les sourds-muets et sur le langage naturel ou introduction à une classification naturelle des idées avec leurs signes propres, Paris, J.-G. Dentu, 1817, 166 p.

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10

Auguste Bébian, Manuel d’enseignement pratique des sourds-muets, Tome I : Modèles d’exercices (204 p.) ; tome II : Explications (371 p.), Paris,  Méquignon l’Aîné, 1827.

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12

Éloge de l’abbé de l’Épée, ou essai sur les avantages du système des signes. Discours qui a obtenu le prix proposé par la Société royale académique des sciences, Paris, J.-G. Dentu, 1819, 56 pages.

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13

Enseignant à Dijon la rhétorique, il doit s’exiler aux Pays-Bas pour des raisons politiques avec le retour des Bourbons (ses idées ne sont pas acceptables pour les monarques de la Restauration). Nommé en 1818 professeur (lecteur) de littérature française française, une matière qu’il ne maîtrise pas, à Louvain, alors qu’il ne connaît pas la langue néerlandaise, il demande à ses étudiants d’apprendre la version bilingue du Télémaque de Fénelon (l’édition se publiait alors) pour que ceux-ci assimilent des notions de langue française. Jacques Rancière, Le maître ignorant. Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Paris, Fayard, 1987.

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14

Auguste Bébian, Mimographie ou Essai d’écriture mimique, propre à régulariser le langage des sourds-muets, Paris, chez Louis Colas, 1825. Disponible en ligne en partie : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6364615b

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15

Fabrice Bertin, Auguste Bébian et les Sourds. Le chemin de l’émancipation, Suresnes, Éditions de l’INSHEA, 2019.

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16

William C. Stokoe, « Sign Language Structure: An Outline of the Visual Communication System of the American Deaf », Studies in Linguistics, vol. 8, University of Buffalo, 1960.

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17

Fabrice Bertin, Auguste Bébian et les Sourds. Le chemin de l’émancipation, Suresnes, Éditions de l’INSHEA, 2019, p. 148 et suiv.

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18

Fabrice Bertin, Auguste Bébian et les Sourds. Le chemin de l’émancipation, Suresnes, Éditions de l’INSHEA, 2019.

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19

Fabrice Bertin, Ferdinand Berthier ou le rêve d’une nation sourde, Angers, M. Companys, 2010.