- Interview with Catherine Marry — Directrice de recherche — CNRS (CMH)
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Catherine Marry, born in 1948, is a sociologist head-researcher at the French Centre for scientific research (CNRS) and member of the Centre Maurice Halbwachs. She has been working on gender inequalities in careers in dominant socio-professional groups of the private sector (engineers, executives) and of the academic world (university teachers and researchers). After a PhD in economics, she began her carrier as a CNRS research assistant (ingénieure d’étude) at the Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST) in Aix-en-Provence. The members of this team project produced a seminal comparative analysis of income hierarchies in France and Germany, although they limited their approach to the study of men at work. Catherine Marry later decided to analyse female workers through a study of sex-crossing, focusing on women going for technical formations and male professions, together with Anne-Marie Daune-Richard. In 1986, she continued her work in Paris on female enfineers and students of the École normale supérieure, at the Laboratoire d'analyse secondaire et de méthodes appliquées en sociologie (Lasmas-Iresco), at the Pouchet Institute of the CNRS. She worked together with Alain Degenne, André Grelon, Lise Mounier et Françoise Chamozzi before succeeding the admission as chargée de recherche at the CNRS in 1991. She went on analysing the “respectful revolution” of female scientific students, going against stereotypes of the docile and “scholastic” girl. She became one of the pionneer researcher on "Women and Sciences" in France. In 1995, she participated to the creation of the European research network Gender and job market (MAGE) with Margaret Maruani and Jacqueline Laufer. She contributed to its journal Travail, Genre et Société. She belonged to the Committee for Women Promotion within the CNRS in the decade 2000. She also taught many courses in Brazil, Russia, Qyébec and in France in the master Gender, politics and sexuality at the EHESS. She recently analysed the “glass ceiling” for women within french ministries.
(with Laure Bereni, Alban Jacquemart, Sophie Pochic, Anne Revillard), Le Plafond de verre et l’État: la construction des inégalités de genre dans la fonction publique, Malakoff, Armand Colin, 2017.
(with Alain Degenne, Stéphane Moulin), Les Catégories sociales et leurs frontières, Québec, Presses de l’Université Laval, 2011.
(with Laure Bereni, Sophie Pochic, Anne Revillard), “Le Plafond de verre dans les ministères: regards croisés de la sociologie du travail et de la science politique”, Politique et Management Public, vol. 28, n° 2, 2011, p. 139-155.
(with Irène Jonas), “Chercheuses entre deux passions: l'exemple des biologistes”, Travail, genre et sociétés, n° 14, 2005, p. 69-88.
Les Femmes ingénieurs, une révolution respectueuse, Paris, Belin, 2004.
(with Jacqueline Laufer, Margaret Mariani), Le Travail du genre. Les sciences sociales du travail à l'épreuve de la différence des sexes, Paris, La Découverte, 2003.
(avec Jacqueline Laufer, Margaret Mariani), Masculin-Féminin: questions pour les sciences de l’homme, Paris, PUF, 2001.
(with Michèle Ferrand, Françoise Imbert), L’Excellence scolaire: une affaire de famille. Le cas des normaliennes et normaliens scientifiques, Paris, L’Harmattan, 1999.
(with Annick Kieffer, Hildegarde Brauns, Susanne Steinmann), “France-Allemagne: inégales avancées des femmes. Une analyse comparée des évolutions de l’éducation et de l’activité des femmes de 1971 à 1991”, Revue Française de Sociologie, vol. 2, n° 39, 1998, p. 353-389.
(with Jean-Marie Duprez, André Grelon), “Les ingénieurs des années 90: mutations professionnelles et identités sociales”, Sociétés Contemporaines, n° 6, 1991, p. 41-64.
(with Anne-Marie Daune-Richard, Catherine Flament, Madeleine Lemaire), L'Insertion des femmes dans des professions de technicien supérieur de l'industrie liée aux nouvelles technologies: étude de cas dans la région PACA, Aix-en-Provence Laboratoire d'économie et de sociologie du travail, 1990.
Christian Baudelot, Roger Establet, Allez les filles! Une révolution silencieuse, Paris, Le Seuil, 1992.
Hélène Cixous, Le Rire de la Méduse, Paris, Galilée, 2010.
Anne-Marie Devreux, “Les Résistances des hommes au changement”, Cahiers du genre, n° 36, 2004.
Marie Duru-Bellat, L'École des filles: quelle formation pour quels rôles sociaux? [1990], Paris, L'Harmattan, 2004.
André Grelon, Les Ingénieurs de la Crise. Titre et profession entre les deux guerres, Paris, Éditions de l’EHESS, 1986.
Louise Grenier, Filles sans père. L'attente du père dans l'imaginaire féminin, Québec, Québec-Livres, 2007.
Helena Hirata, Femmes et partage du travail, Paris, Syros, 1996.
Irène Jonas, Moi tarzan, toi Jane, Syllepse, 2011.
Danièle Kergoat, Se battre, disent-elles..., Paris, La Dispute, 2012.
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Isabelle Lasvergnas-Gremy, Le Corps étranger ou la place des femmes dans l'institution scientifique, PhD Thesis, University of Montréal, 1986.
Clotilde Lemarchand, Unique en son genre. Filles et garçons atypiques dans les formations techniques et professionnelles, Paris, PUF, 2017.
Frédérique Matonti, Intellectuels communistes. Essai sur l’obéissance politique. La Nouvelle Critique (1967-1980), Paris, La Découverte, 2013.
Marc Maurice, François Sellier, Jean-Jacques Silvestre, “La Production de la hiérarchie dans l'entreprise: recherche d'un effet sociétal. Comparaison France-Allemagne”, Revue française de sociologie, vol. 20, n° 2, 1979, p. 331-365.
Juliette Rennes, Le Mérite et la nature. Une controverse républicaine, l’accès des femmes aux professions de prestige, 1880-1940, Paris, Fayard, 2007.
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